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Le 24 mars 2009
L'esquisse au crayon positionne une falaise et une île montagneuse en arrière-plan.

Le même jour
La falaise est recouverte d'une protection faite de papier "cache".

Le même jour
La toile a été recouverte d'une très légère couche de "blanc liquide".
Remarquez que l'esquisse, bien qu'estompée, reste visible.

Le même jour
La silhouette des montagnes de l'île se découpe sur un ciel chargé.
La partie gauche de l'île disparaît derrière des nébulosités.

Le même jour
Après retrait du papier cache, on retrouve l'esquisse de la falaise.

Le 25 mars 2009
Les collines d'arrière-plan ont pris du volume dans le clair-obscur.
et l'océan s'est teinté d'ocre au voisinage de la falaise.

Le 26 mars 2009
L'ébauche de la falaise ensoleillée donne de la couleur à l'ensemble.

Le 27 mars 2009
La falaise prend ses détails.

Le 28 mars 2009
La falaise est maintenant bien "assise" sur l'océan et
les effets de lumière se précisent.
La partie gauche, tout comme l'avant-plan, n'est encore qu'ébauchée.

Le 29 mars 2009
Des rochers, des buissons et des sapins commencent à coloniser le plateau herbeux.
Au premier plan, d'affreux bâtons bleus fourchus sont destinés à être recouverts par la végétation.

Le 1er avril 2009
Quelques éléments se sont ajoutés sur le plateau.
Une ébauche de buissons masque le premier plan. Les buissons seront étendus
à toute la surface du tableau car l'observateur est censé se tenir
derrière ceux-ci et ne rien voir de la falaise.

Le 5 avril 2009
Après quelques jours d'interruption, les derniers rochers ont été posés sur l'herbe.
Les buissons du premier plan ont pris du volume, mais n'ont bien évidemment
pas recouvert toute la surface de la toile
(je n'ai pas pu résister au traditionnel "poisson d'avril").
Les ombres et la lumière ont été finalisées sur l'eau.
Il suffit maintenant d'attendre que le tableau, signé, sèche.
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