Vous pouvez cliquer sur les aperçus pour les agrandir.

Le 15 juin 2009
Pour ce tableau, pas d'esquisse : seulement un dégradé de bleu-nuit.
Ce sera une scène nocturne.
Remarque : pour obtenir un beau bleu-nuit, j'ajoute une pointe de carmin d'alizarine
à du bleu ultra-marine

Le 16 juin 2009
L'horizon a pris forme avec la silhouette de Garlaban.
Derrière le décor sombre, le fond du ciel semble éclairci.

Le 17 juin 2009
À l'arrière-plan, Garlaban a été mis en volume,
sous un ciel étoilé.

Le 19 juin 2009
Le plan intermédiaire est ébauché.

Le 20 juin 2009
Au premier plan un chemin, bordé de buissons et de rochers, prend forme.

Le 22 juin 2009
Le côté gauche du chemin gagne en détails,
tandis que le côté droit reçoit l'ébauche d'une zone rocheuse.

Le 26 juin 2009
Les rochers de droite sont terminés.

Le 28 juin 2009
Quelques herbes ont poussé entre les rochers de droite pour mieux les intégrer au paysage.
Les ombres et les lumières ont été retravaillées sur les buissons.

Le 4 juillet 2009
Après une petite semaine de séchage, me voici revenu au chevalet.
Vous ne rêvez pas : le tableau est bien à l'envers. C'est ainsi que je peins les branches.
Dans cette position, on ne cherche pas à dessiner des branches d'arbre,
on se contente de tracer des lignes ramifiées sur la toile
et le geste - de haut en bas - est plus naturel.
Remarque : cette méthode est enseignée par le peintre québécois Alexandre Cloutier.

Le même jour
La toile a retrouvé sa position normale.
La masse sombre du feuillage a été dessinée au pinceau "éventail".
Une signature pour conclure et on peut laisser sécher.

Le même jour
Grâce au jeu des ombres et des lumières, le pin parasol a pris du volume.

Le même jour
L'ombre portée sur le sol intègre le pin dans son environnement.
On conclut par la signature et on peut laisser sécher.
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