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Le 12 mai 2009
Pour ce tableau, pas d'esquisse mais une simple bande de papier "cache" au niveau de l'horizon.
Notez l'orientation de la toile : le sujet sera vertical
(désolé pour ceux qui arborent mes tableaux en fond d'écran).

Le même jour
Après avoir passé une fine couche de "blanc liquide" sur la toile,
j'ai représenté le ciel par un dégradé de bleu, puis retiré le cache.

Le même jour
J'ai crayonné, sur l'horizon, la silhouette du Garlaban (vu de Gémenos).
La peinture bleue a ensuite été râclée au couteau, puis essuyée avec un chiffon et de l'essence.

Le même jour
La partie basse du tableau a reçu sa sous-couche.

Le 13 mai 2009
J'ai commencé à travailler l'arrière-plan.
Le Garlaban apparaît, peu contrasté pour suggérer l'éloignement, mais majestueux.

Le 14 mai 2009
Le paysage avance.
Plus le plan est proche, plus il est contrasté, donnant une impression de profondeur.

Le 15 mai 2009
Le premier plan donne maintenant toute sa profondeur au paysage.
Remarque : Pour que les détails de l'avant-plan apparaîssent sur la photo, j'ai dû
changer d'éclairage (en fait j'ai retourné le tableau, tête en bas, sur le chevalet),
Le haut du ciel se trouve plus assombri qu'en réalité.

Le même jour
C'est ici que la partie se gagne ou se perd...
Lorsque le tableau semble satisfaisant, on hésite toujours avant de tracer
des traits épais par dessus le travail terminé, au risque de tout ruiner.
L'ébauche d'un pin parasol vient occuper le ciel vide.

Le 16 mai 2009
La silhouette du pin est maintenant complète avec ses branches et ses touffes d'aiguilles.
Le haut du tableau, sur la photo, est trop sombre. Un autre éclairage sera nécessaire.
Remarque : J'avais prévu un ciel sans nuages, mais une goutte de peinture noire est venue
s'écraser sur la partie gauche du tableau lorsque j'ai peint le branchage.
Comme la reprise est impossible sur le dégradé de bleu, j'ai gratté la goutte noire
et j'ai représenté un nuage (et je lui ai ajouté deux "copains"
afin qu'il se sente moins seul).

Le même jour
J'ai commencé à poser les lumières sur le sommet du pin.
Sur la photo, mon nouvel éclairage occasionne des brillances parasites en haut
de l'arbre "tuant" le contraste. A modifier.

Le même jour
Le tronc et les branches ont reçu la lumière.
L'ombre du pin, après s'être accrochée aux branches et au tronc,
sétend sur le chemin et les buissons.
J'en ai profité pour briser la rectitude du chemin en faisant avancer deux buissons.
Une signature pour conclure et on peut laisser sécher.
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